
pays d'Afrique de l'Ouest, il reçoit pour la deuxième fois le prix spécial Norbert Zongo du journalisme d'investigation, pour une enquête qu'il a menée en immersion dans le milieu de la pègre abidjanaise.
En 2007, une enquête sur un crime perpétré contre un étudiant sur le campus de l'université de Cocody, par un groupe d'étudiants membres de la FESCI, lui a valu ce même prix.
Le 27 février 2007, quelques jours après avoir annoncé le titre de son premier recueil de nouvelles (L'opposant historique, qui retrace avec sarcasme la gestion du pouvoir d'un opposant politique devenu président de la République), il est arrêté et passe plusieurs heures en détention à la brigade de la gendarmerie du Plateau, pour un dossier massif retraçant les « 100 crimes inédits sous le régime FPI », le parti présidentiel4. Le Mouvement ivoirien des droits de l'homme (MIDH) dénonce « une garde à vue abusive » et apporte son soutien au journaliste, qui était alors grand-reporter. En juillet 2007, L'opposant historique est mis sur le marché, après que l'auteur a été contraint de se rendre au Mali pour son impression.
Lors de la crise postélectorale qui secoue la Côte d'Ivoire entre décembre 2010 et avril 2011, André Silver Konan échappe à des enlèvements à Abidjan et s'exile dans un premier temps au Ghana voisin, puis à Paris. En octobre 2011, il sort son deuxième livre, un roman : Raison d'État, dans lequel il fait parler une voix d'outre-tombe qui raconte le martyre qu'elle a vécu.
En juillet 2012, il quitte ses fonctions à Jeune Afrique pour devenir conseiller en communication et porte-parole du Premier ministre Jeannot Kouadio-Ahoussou. Le 5 septembre 2012, il fait son entrée au conseil d'administration de la SNPECI, entreprise éditrice du journal progouvernemental Fraternité Matin.
Distinctions